Avril, Quintet est encore au chantier du Bourgenay. Michel Malinovsky nous fait la gentillesse de régler le gréement parfaitement et nous accompagne pour notre première sortie en mer. Le capitaine d'Alsy, mon papa, est avec nous (Bien sûr, c'est lui qui nous a filé le virus "bato"...). Pour l'anecdote, nous étions seulement deux voiliers en mer ce jour-là et Michel Malinovsky n'a pu s'empêcher de nous inciter à régater avec lui, "à celui qui rentrerai le premier au port", le plaisir du jeu, le réglage des voiles .... et l'on voit d'ailleurs la mine réjouie des deux sexagénaires...

C'est José qui prend la barre pour sortir Quintet du port, car je suis trop impressionnée par ce grand navigateur, mais on la partagera en mer (comme d'hab.) Aujourd'hui, on joue à "celui qui fait le café perd sa place", ou "un bord chacun". Évidement, c'est quand ça vaut le coup, pour le plaisir de barrer, sinon, c'est Fidel le bien nommé (on le prononce à l'espagnol pour le petit jeu de mot et le clin d’œil à papi Vincent) pilote automatique, qui barre.

 

Août, le quintet Victoria au grand complet (+ le moussaillon U'Bach) au Croisic, et premières vraies grandes vacances avec Quintet, par exemple:

 

Ouat, la plage de Treac'h ar goured (ben quoi ? faut se mettre au breton !), abritée des vents d'ouest. Et hop! une petite balade pour aller chercher les excellents croissants au bourg.

 

Ile-aux-moines, dans le golfe du Morbihan, un des nombreux mouillages que nous avons testé pour une escale aux parfums légèrement anglo-saxon. Nous préférons cependant Ars moins touristique et d'autres petits coins accessibles aux dériveurs intégraux...

 

Les Glénan, où le bonheur d'échouer loin des 200 bateaux ancrés dans "la chambre", on étalera cette nuit-là, (presque) tranquilles, un coup de vent à 35 nds, bien protégés pas l'ile du Loch.

Un été 2005 breton donc, et pas si froid et pluvieux que les mauvaises langues pourraient le dire, avec, en prime, de belles re-découvertes......